Hanna
13 Nov
13Nov

La musique qui éclaire la vie et murmure au cœur du monde.

Il y a des musiques qui ne se contentent pas de guĂ©rir : elles font vivre. Pour moi, celle de Vivaldi est de celles-lĂ . Elle rĂ©veille, elle ranime, elle redonne souffle au monde.
Je vais vous faire une confidence. Il y a eu un moment dans ma vie oĂą j’ai rencontrĂ© un mĂ©decin.      â€” un homme vraiment exceptionnel. Un jour, alors que je n’allais pas bien, il m’a offert un coffret des Ĺ“uvres complètes de Vivaldi en me disant simplement :
« Écoutez cela, et vous guérirez. »Bien sûr, il m’a aussi prescrit un traitement.Mais je n’ai compris que bien plus tard la portée extraordinaire de son cadeau.
Ce n’est pas seulement Les Quatre Saisons que j’aime — c’est tout l’univers de Vivaldi.                    Ses concertos, ses sonates, ses Ĺ“uvres pour voix et orchestre… tout ce monde de cordes, de lumière et d’émotion m’accompagne depuis longtemps. Chaque morceau semble respirer, danser, se rĂ©inventer. MĂŞme dans les passages les plus mĂ©lancoliques, il y a toujours une vibration de joie, comme une promesse discrète que la vie continue.
Sa musique m’ouvre au monde. Elle adoucit la duretĂ© des jours, elle en gomme les laideurs. Elle me rappelle qu’au-delĂ  du tumulte et de la fatigue, il existe un souffle d’harmonie, une beautĂ© simple qui ne demande qu’à ĂŞtre Ă©coutĂ©e. Quand les violons s’élancent, j’ai le sentiment que la lumière se remet Ă  circuler. Les idĂ©es affluent, les couleurs se mĂŞlent, tout devient possible Ă  nouveau.                  Vivaldi me rend crĂ©ative, lĂ©gère, vivante.
Ce que j’aime chez lui, c’est cette clartĂ© intĂ©rieure. Sa musique ne cherche pas Ă  impressionner, elle veut Ă©lever. Elle parle la langue du vent, de la pluie, du feu, du silence aussi — et elle relie tout cela dans un mĂŞme Ă©lan. On y sent la nature, mais aussi l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus vibrant. Quand j’écoute Vivaldi, je vis sa musique. Elle m’emplit de bonheur et de sĂ©rĂ©nitĂ©. Elle est Ă  nulle autre pareille : une thĂ©rapie prĂ©cieuse et unique — la vie elle-mĂŞme, mise en musique.
En composant toutes ces Ĺ“uvres, je ne pense pas que Vivaldi ait pu imaginer toute la portĂ©e de sa musique, tout l’impact qu’elle aurait sur le monde. C’est certainement lĂ  ce qui diffĂ©rencie les gĂ©nies des simples artistes : ils ne crĂ©ent pas seulement pour leur temps, mais pour l’éternitĂ©.


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